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par Basile » dim. nov. 02, 2008 8:41 pm
Le Festival Comics de Lille :
Salle mal aménagée, pas de rambardes pour délimiter les files d'attente pour les dédicaces, du coup grosse gruge bien grasse notamment pour Frazer Irving (en fait pratiquement tous les autres aussi), le seul auteur que je voulais voir. Résultat TROIS PUTAINS D'HEURES pour avoir un dessin, je devenais fou. Surtout que j'avais amené un très bon pote lillois, qui a stoïquement supporté l'attente et m'a même forcé à rester jusqu'au bout pour avoir le dessin. Un goût d'autant plus amer dans la bouche que je n'ai pas l'esprit "chasseur de dédicaces", Irving était à la base mon troisième choix mais comme les deux premiers s'étaient désistés... Dans la file je parlais vaguement avec un couple ou des gens que j'ai identifié comme membres du forum panini (moi je ne me suis pas présenté, après avoir passé 3 h debout sans avancer, je ne pouvais pas supporter une IRL ou même quelque chose de relié aux comics). L'occasion aussi de voir toute la population geek s'affairer dans la grande salle, un point de plus qui m'incitait à fuir ce lieu. Les festivals ne sont pas fait pour moi, je préfère cent fois les rencontres avec les auteurs dans un cadre plus sympa et moins foire à dédicaces.
Bon à 17h et quelques, j'accède enfin à la table d'Irving. Un garçon adorable, très drôle et souriant. Et même si il est resté dynamique tout du long, on sentait la fatigue s'accumuler à mesure qu'il dessinait. Il m'a dit qu'il n'avait pas l'habitude de ce genre de cadences dans les conventions anglaises, on a bien rigolé sur les spéculateurs et les fans de Jim Lee et puis comme je le voyais fatigué, je lui ai demandé de me dessiner ce qu'il voulait. Il a fait un grand sourire et il m'a réalisé un portrait du Joker (il en avait fait plusieurs avant, il précisait à chaque personne qu'il ne pouvait dessiner que des personnages sur lesquels il avait déja travaillé). Je vous le scannerai dès que j'en aurai l'occasion.
Je reviendrais à Lille dès que possible parce que c'est une ville formidable, avec des kebabs classes et chaleureux, une architecture remarquable et des milliards d'endroits où s'empiffrer. Mais le Lille Comics Festival, faudra un miracle pour que j'y remette les pieds.
Brave comme les lions de l'Atlas, il vit un rêve glorieux.